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Photographies
La Maison de Camille et de Paul Claudel dispose d’un ensemble unique de photographies d’Anne Schaefer des œuvres de Camille Claudel, la première série photographique du genre.
De plus, nous disposons de plusieurs photographies originales de mise en scène des pièces de Paul Claudel.
Anne Schaefer
(1946 – 2007)
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Tirages argentiques originaux, vers 1983
Fonds Anne Schaefer
Collection Association Camille et Paul Claudel
Anne Schaefer fut celle qui photographia les œuvres de Camille Claudel pour le Catalogue raisonné, en collaboration avec les auteurs Bruno Gaudichon, Anne Rivière et Danielle Ghanassia, et dont la première édition vit le jour en 1996. Grâce à l’approche sensible de la photographe, et sa profonde connaissance de l’œuvre, cet ouvrage de référence permet à chacun de pénétrer l’univers artistique de Camille Claudel.
Photographie, Alain Fonteray
Paul Claudel écrit Le Soulier de satin entre 1919 et 1924, lorsqu’il est ambassadeur au Japon. Ce drame en quatre journées, dont la représentation intégrale dure onze heures, est souvent considéré comme l’œuvre majeure de Paul Claudel.
Drame mystique, la pièce relate l’amour impossible entre Doña Prouhèze et le capitaine Don Rodrigue. L’action, qui s’étale sur vingt années, se passe à la Renaissance, au temps des conquistadors
« La scène de ce drame est le monde et plus spécialement l’Espagne à la fin du 16è siècle à moins que ce ne soit le 17è siècle. L’auteur s’est permis de comprimer les pays et les époques, de même qu’à la distance voulue plusieurs lignes de montagne séparées ne font qu’un seul horizon ».
La multiplicité des lieux, des personnages, la longueur exceptionnelle de cette pièce en ont rendu la mise en scène rare et difficile, malgré sa grandeur et son intérêt.
Olivier Py mit en scène l’œuvre dans son intégralité au CDN d’Orléans en 2003, avec Jeanne Balibar dans le rôle de Prouhèze.
Décors et costumes, Pierre-André Weitz
Photographie, Alain Fonteray
Paul Claudel écrit Le Soulier de satin entre 1919 et 1924, lorsqu’il est ambassadeur au Japon. Ce drame en quatre journées, dont la représentation intégrale dure onze heures, est souvent considéré comme l’œuvre majeure de Paul Claudel.
Drame mystique, la pièce relate l’amour impossible entre Doña Prouhèze et le capitaine Don Rodrigue. L’action, qui s’étale sur vingt années, se passe à la Renaissance, au temps des conquistadors
« La scène de ce drame est le monde et plus spécialement l’Espagne à la fin du 16è siècle à moins que ce ne soit le 17è siècle. L’auteur s’est permis de comprimer les pays et les époques, de même qu’à la distance voulue plusieurs lignes de montagne séparées ne font qu’un seul horizon ».
La multiplicité des lieux, des personnages, la longueur exceptionnelle de cette pièce en ont rendu la mise en scène rare et difficile, malgré sa grandeur et son intérêt.
Olivier Py mit en scène l’œuvre dans son intégralité au CDN d’Orléans en 2003, avec Jeanne Balibar dans le rôle de Prouhèze.
Mise en scène d’Alain Cuny au Japon, 1968
Tirages originaux – DR
Collection association Camille et Paul Claudel
En 1889, à 21 ans, Paul Claudel écrit Tête d’Or. A la veille de son retour à la religion, Tête d’Or est le témoin de la lutte spirituelle que vit le jeune homme depuis la révélation de Noël 1886. C’est dans cette pièce que « cette force aveugle, sauvage, cette force si instinctive si fréquente chez les jeunes gens, trouve plus fort qu’elle en la présence de la Princesse. » La Princesse en qui l’on reconnait l’incarnation de l’Eglise.
Paul Claudel refusera de voir sa pièce montée au théâtre. La première représentation n’aura lieu qu’en 1959, soit quatre ans après la mort de l’auteur, dans une mise en scène de Jean-Louis Barrault. La pièce a été reprise régulièrement depuis, notamment montée par Alain Cuny, au Japon, en 1968.
Mise en scène d’Alain Cuny au Japon, 1968
Tirages originaux – DR
Collection association Camille et Paul Claudel
En 1889, à 21 ans, Paul Claudel écrit Tête d’Or. A la veille de son retour à la religion, Tête d’Or est le témoin de la lutte spirituelle que vit le jeune homme depuis la révélation de Noël 1886. C’est dans cette pièce que « cette force aveugle, sauvage, cette force si instinctive si fréquente chez les jeunes gens, trouve plus fort qu’elle en la présence de la Princesse. » La Princesse en qui l’on reconnait l’incarnation de l’Eglise.
Paul Claudel refusera de voir sa pièce montée au théâtre. La première représentation n’aura lieu qu’en 1959, soit quatre ans après la mort de l’auteur, dans une mise en scène de Jean-Louis Barrault. La pièce a été reprise régulièrement depuis, notamment montée par Alain Cuny, au Japon, en 1968.
Publié le : 21 décembre 2023
Dernière mise à jour : 14 mars 2024